Résumé :
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Attentifs aux droits des usagers, les professionnels des secteurs sanitaire, social et médico-social ont, de tout temps, inscrit dans leurs pratiques professionnelles, l'accès aux droits des personnes qu'ils accompagnent. L'apparition du droit à l'information et à l'expression collective dans une démarche de démocratie représentative, vient bousculer des pratiques trop souvent marquées par l'opacité, voire fondées sur une relation de dépendance ou de domination. La satisfaction de ce nouveau droit les enjoint en effet à passer d'une logique pédagogique à une logique de participation qui tient la personne pour un citoyen. Cette perspective fait apparaître des confusions entre les droits fondamentaux, qu'ils ont le sentiment de satisfaire et ces nouveaux droits qui les conduisent à plus de transparence sur leurs organisations et sur leurs pratiques, d'où le risque d'accroissement des contentieux avec les publics et la remise en cause de la seule approche individuelle de l'accès aux droits.
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