Résumé :
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L'article présente une étude qui porte sur 90 patients demandeurs d'admission auprès d'un centre de soins de réadaptation. L'objectif est de comparer les groupes admis et non admis pour mettre en évidence les critères discriminants. L'étude montre que ni le diagnostic ni l'intensité globale des troubles ne permettent de différencier ces groupes. En revanche, les critères de capacité relationnelle (soignante, familiale, amicale, sociale) sont discriminants. Cela pose la question de la préparation des patients aux soins de réadaptation par les soins curatifs et de la trop fragile culture psychosociale de la psychiatrie française.
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