Résumé :
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L'absence d'une définition et de critères opérationnels de la dyscalculie peut expliquer les estimations discordantes de sa prévalence. Après une réflexion sur la nature de la dyscalculie, l'auteur propose une définition et des critères opérationnels. Ces critères sont mis en oeuvre sur les résultats aux évaluations nationales en CE2 dans 21 classes et sur plus de 500 élèves d'une circonscription primaire. Les résultats montrent qu'"être dyscalculique dans sa classe" n'est pas équivalent à "être dyscalculique dans la circonscription". En outre, la prévalence de la dyscalculie dans la circonscription a été estimée (au plus) à 1,2 %, considérablement moins que les 5 ou 6 % avancés par d'autres approches.
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