Résumé :
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Au fur et à mesure que les sociétés occidentales se sédentarisent et font ainsi progresser la fréquence et la sévérité des maladies cardio-vasculaires, des lombalgies, de l'ostéoporose, du diabète de type II, de l'obésité, des dépressions et des troubles anxieux..., la pratique d'activités physiques devient un moyen indispensable afin de préserver une santé et une qualité de vie satisfaisantes et ainsi de limiter les coûts directs de santé. Les personnes présentant une trisomie 21 n'échappent pas à cette règle. Des travaux scientifiques de plus en plus nombreux démontrent l'utilité de la pratique régulière, modérée et adaptée d'une ou plusieurs activités physiques et sportives. Le but de cet article est de faire état des connaissances actuelles sur les effets des pratiques physiques destinées aux personnes présentant une trisomie 21. Deux critères ont présidé à l'inclusion des publications. Toute étude retenue devait utiliser un protocole tenant compte des spécificités de ce public (Paicheler, 1994) et être publiée dans une revue scientifique validée par un comité de lecture.
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