Résumé :
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A l'occasion d'un cas de trouble obsessionnel compulsif (TOC) survenu dans le décours d'un traumatisme crânien, l'auteur reprend les données de la littérature. Sur base du dysfonctionnement des circuits impliquant le cortex frontal, les ganglions de la base et le thalamus observé dans le cas de TOC "idiopatiques", une étiologie neurologique est suggérée pour expliquer les cas de TOC "acquis". Un traumatisme crânien serait donc susceptible d'entraîner un TOC. Un examen critique des cas relevés dans la littérature ne permet cependant pas de retenir l'imputabilité des éventuelles lésions post-traumatiques. Par contre, il est plus pertinent d'envisager le facteur stress associé au trauma. Ce dernier pourrait alors être considéré comme un facteur révélant une prédisposition, voire un état antérieur latent. Une fois installé, le TOC devient un processus évoluant pour son propre compte, sans lien aucun avec le trauma initial.
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