Résumé :
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Dans cet article, l'auteur s'intéresse à l'application de la loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades, et plus particulièrement à l'accès direct du patient à son dossier médical. Comment informer et donner son dossier à un patient qui n'a aucune conscience de son trouble, qui a perdu (temporairement) sa capacité à comprendre, à manipuler rationnellement une information ou à raisonner. Quel impact aura cette information sur son état psychique, ne risque-t-on pas un effet "anti-thérapeutique" ? D'autres difficultés sont directement liées à la lecture littérale du dossier, le poids des mots en psychiatrie, avec une déviance du langage médical psychiatrique dans le langage courant avec des connotations morales péjoratives (hystérie, paranoïa, débilité...).
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