Résumé :
|
Les troubles de la communication sont toujours présents dans la Démence de Type Alzheimer (DTA) ; ils sont à l'origine d'un recul progressif des interactions entre l'entourage et le malade et donc de l'isolement communicationnel de ce dernier. En effet, les aidants, famille ou soignants, ne savent plus quel comportement de communication adopter. Or, un certain nombre de facteurs influent sur les capacités de communication des patients ; il s'agit notamment des facteurs contextuels, environnementaux et le système social au sein duquel évolue le patient. La thérapie écosystémique intervient sur ces facteurs et notamment sur le système (ou l'entourage) pour qu'il adapte son propre comportement de communication aux capacités du malade. L'objectif de ce mémoire est d'évaluer l'intérêt d'une prise en charge écosystémique dans le cadre institutionnel. Cette étude porte sur une patiente institutionnalisée, atteinte de DTA, qui a bénéficié d'une prise en charge écosystémique durant six mois, après une évaluation pragmatique de ses capacités de communication. L'intervention était orientée à la fois vers la malade et vers les soignants. Au terme de l'expérimentation, les résultats montrent une amélioration des capacités de communication et une stagnation de capacités cognitives globales de la patiente. Cette dissociation constatée témoigne du rôle effectif imparti à la thérapie écosystémique et donc de l'intérêt d'une telle approche en milieu institutionnel.
|