Résumé :
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Les psychiatres de centres d'aide par le travail (CAT) ont vu leur fonction progressivement réduite. Parallèlement, le recrutement de ces structures s'est notablement modifié : d'une part en raison du remplacement des moins performants par des candidats souffrant d'un déficit socio-culturel aux dépens de ceux pour lesquels ils avaient été créés (les personnes présentant une déficience intellectuelle moyenne ou profonde), et d'autre part de malades mentaux graves sous traitement lourd. L'auteur, l'un des trois co-concepteurs en France, de CAT, poursuit ses réflexions sur cette évolution en essayant d'apporter des explications-propositions et notamment quant à la possible évolution de certains, comme plateaux techniques de réadaptation. Il évoque également la nouvelle loi sur l'égalisation des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il pense que la présence (le retour ?) de psychiatres dans ces établissements serait la façon logique de prévenir les dérives.
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