Résumé :
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Réseaux de soins, réseaux de santé, réseaux d'usagers : la mode sanitaire et sociale est aujourd'hui aux réseaux. Des textes officiels incitent à les créer, les institutions de la santé les financent. Est-ce parce que la santé en réseaux coûte moins cher que la santé sans eux les réseaux étant alors au service de l'économie libérale ? Si c'est à qualité égale pour les usagers, pourquoi pas ? Est-ce parce que se mettre en réseau est une forme de résistance par les choix de partenaires, de correspondants, au-delà et parfois contre les logiques des institutions et des tutelles ? Les réseaux comme dernier lieu de l'autonomie ? Faut-il alors jeter les réseaux imposés, institués, et aduler les réseaux désirés ? Comment naissent, vivent et meurent les réseaux ? Un réseau, c'est quelle surface ? Quelle étendue ? Un réseau, ça doit être "animé" ? On abordera ici les réseaux principalement du point de vue des professionnels, donc du point de vue de la santé publique du troisième millénaire. On les abordera aussi du point de vue des usagers, et plus largement de celui des citoyens, parce que se jouent là en permanence des approches dont l'exigence centrale est de développer des approches collectives, pensées et agies comme autant de moyens de travailler une irruption de la démocratie dans les pratiques de santé. On parlera donc aussi de santé communautaire. On trouvera p. 41 un encadré présentant le cadre réglementaire des réseaux de soins et pp. 46-47 une bibliographie sur les réseaux complétée de sites Internet à consulter.
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