Résumé :
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La réussite scolaire repose en grande partie sur la maîtrise des aspects temporels de l'activité en classe. Ces aspects sont le plus souvent implicites et ne recouvrent pas forcément les connaissances temporelles mises en avant dans les programmes scolaires et les pratiques enseignantes déclarées. L'observation fine des conduites en classe permet néanmoins de mettre en évidence l'existence d'un schème complexe, présent dans les comportements des élèves en situation de réussite, absent dans ceux des élèves en difficulté ou en échec. Les connaissances critiques qui permettent la mobilisation de ce schème ne peuvent être transmises aux élèves en difficulté sans le recours à la réflexion métacognitive, selon une méthode qui s'appuie sur la conjonction du travail déclaratif (langage) et opérationnel (action).
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