Résumé :
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La survie des grands prématurés est devenue depuis une dizaine d'années un problème majeur, en particulier pour les équipes obstétrico-pédiatriques, essentiellement du fait des progrès thérapeutiques (nouveaux modes de ventilation artificielle, utilisation de surfactants exogènes, etc.) permettant d'envisager des césariennes très précoces en cas de pathologies maternelles ou foetales et posant sans cesse le problème de la viabilité. Ceci a très souvent pour corollaire la gestion de séquelles extrêmement graves (souffrances neurologiques majeures, syndromes malformatifs graves...), voire d'effets iatrogènes. Cette recherche a pour but d'évaluer le rôle de la famille dans les pratiques en réanimation néo-natale, et notamment dans les décisions d'arrêt thérapeutique et les conséquences sociales, médicales et éthiques qui en découlent.
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