Résumé :
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L'auteur se penche d'abord sur la portée juridique de la notion de discrimination, en se référant notamment à la convention (n° 111) de l'Organisation internationale du Travail concernant la discrimination (emploi et profession) de 1958. Ensuite, elle traite non seulement des discriminations, directes et indirectes, relatives aux catégories juridiques classiques (sexe, race, handicap, etc.), mais aussi de la notion de mérite en tant que construction sociale et des discriminations combinées dont sont victimes les personnes ayant plusieurs caractéristiques identitaires qui suscitent des inégalités de traitement. Elle en vient enfin aux implications conceptuelles et pratiques de trois approches différentes de l'égalité des chances et de traitement, fondées respectivement sur la justice au niveau individuel, la justice au niveau des groupes et la reconnaissance d'identités diverses
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