Résumé :
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Cet article défend l'idée que le développement de la théorie de l'esprit est similaire à celui d'autres capacités cognitives. Cette thèse s'appuie sur les recherches concernant l'acquisition du langage ou le traitement des visages. Ces travaux ont montré d'une part que l'absence d'exposition précoce à une langue provoque des troubles du langage, d'autre part qu'un déficit visuel précoce entraîne des différences dans le traitement des visages. Les auteurs font l'hypothèse que le manque d'échanges conversationnels précoces à propos d'états mentaux, comme on l'observe chez les enfants sourds nés dans des familles entendantes, est également associé à des difficultés dans des tâches de la théorie de l'esprit. Les auteurs soulignent ici des similarités observées dans le développement de la cognition sociale et proposent l'existence de période critique pour chacune d'entre elles.
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