Résumé :
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La maladie imposée au malade implique une réflexion sur la légitimité des obligations de soin dont la seule justification doit être de libérer, ou du moins de protéger, le sujet souffrant. La loi tend à limiter l'hospitalisation psychiatrique en renforçant les droits du citoyen contre l'arbitraire de la société, voire de la maladie. A contrario, elle étend le cadre des injonctions judiciaires affirmant le droit de la société à contraindre les individus à se soigner. Ainsi la société démédicalise ce qu'elle accepte et médicalise ce qu'elle rejette, laissant apparaître la prévalence de l'objectivation citoyenne et médico-technique au détriment de la subjectivité de la souffrance.
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