Résumé :
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L'auteur a adressé un questionnaire à une centaine d'établissements médico-sociaux de la région parisienne, recevant ou pas les fratries des enfants handicapés. Les réponses données par ces établissements indiquent que l'abord de cette question est complexe et difficile. Un peu moins de la moitié des établissements qui ont répondu acceptent de recevoir une fratrie. Les fratries sont présentes dans un quart des établissements. Les points de vue négatifs sont liés au fait que les équipes refusent que les enfants fusionnent, établissent des confusions, un amalgame, ou fassent bloc. A l'opposé, les réponses positives montrent l'intérêt de la prise en charge de la dimension fraternelle. Les équipes des EMPro ne veulent pas perdre leur pratique de la relation individualisée et du projet personnel de chaque jeune. On notera que, bien qu'il existe de nombreux groupes de paroles dans les institutions, il est rare qu'il existe un groupe de travail sur la question de la relation fraternelle. Deux équipes sur 19 ont mis en place un groupe de paroles, jamais de manière continue, plutôt de manière ponctuelle. Une seule a créé un groupe de paroles pour la fratrie des jeunes à l'extérieur de l'institution.
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