Résumé :
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Les études empiriques portant sur le tutorat ont été essentiellement marquées par la nature et la spécificité des aides apportées par les tuteurs, et se sont en revanche peu préoccupées du recours à l'aide d'autrui par le tutoré. En ayant recours à une approche comparative entre de jeunes enfants sans déficit intellectuel de deuxième année de vie et de jeunes enfants trisomiques 21 de même âge de développement, la présente étude montre que la demande d'aide ne peut plus être considérée comme une forme de dépendance ou de manque d'autonomie, mais plutôt comme un moyen de dépasser le problème rencontré avec l'aide d'autrui.
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