Résumé :
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Plus de cent ans après Jules Ferry, la loi du 18 décembre 1998 a renforcé le contrôle de l'obligation scolaire pour les enfants d'âge élémentaire. Rien n'est dit de la scolarité au delà. Ne sont pas non plus envisagées les situations de scolarisation des mineurs à l'hôpital, en milieu carcéral ou dans le secteur médico-éducatif. Dans le cadre d'autres dispositions légales et réglementaires, le rapprochement de l'école et des établissements du secteur éducatif a permis d'apporter des réponses scolaires intégratives pour les jeunes handicapés. Les collaborations entre les deux types de structures sont multiples. Mais tout semble se passer comme si les évolutions intégratives bénéficiaient d'abord aux enfants des classes les plus favorisées. D'autre part, l'efficacité des collaborations entre l'école et les établissements et services associatifs sera augmentée par leur inscription dans un cadre territorial géographiquement défini. Celui-ci permettrait de mettre en place des politiques locales coordonnées de mise en réseaux des moyens disponibles pour prendre en compte les besoins des jeunes. Cela suppose l'abandon par les associations gestionnaires loi 1901 d'une part de leur autonomie pour participer à une mission de service public en faveur de l'intégration.
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