Résumé :
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L'enquête réalisée en 1999 entend faire le point sur l'insertion professionnelle des anciens étudiants handicapés afin de comparer leur degré d'insertion avec celui de l'ensemble de la population étudiante et de repérer les différents facteurs qui ont favorisé cette intégration. Sur 700 questionnaires envoyés, 520 étaient exploitables. 343 (66 %) de personnes déclarent être en activité, 158 (30,4 %) sont demandeur d'emploi, 19 sont probablement en formation. Le sexe n'est pas un facteur discriminant dans cette population. Le type du handicap ne paraît pas avoir de l'importance capitale, même si les déficients moteurs ont relativement moins de difficultés dans la recherche du travail. Paradoxalement les déficients auditifs paraîssent bien insérés professionnellement. En revanche les personnes atteintes de maladies invalidantes ont un taux d'activité plus faible. Les personnes titulaires d'un diplôme de 3ème cycle sont mieux insérées que celle que ne possèdent qu'un diplôme de second cycle. Pour ces dernières l'activité professionnelle exercée n'est pas en rapport avec le niveau du diplôme. Les contacts avec le monde du travail durant les études et les stages obligatoires ont un effet positif sur l'insertion. La question finale de l'enquête portant sur les remarques laisse transparaître un sentiment mitigé, proche de la déception malgré les efforts des étudiants eux-même et du monde universitaire. Il semblerait que beaucoup reste à faire. Une note optimiste pourtant apparaît tout de même : ce qui compte autant que les diplômes et la formation ce sont la personnalité, les motivations, les moyens et ceci des deux côtés : employé et employeur.
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