Résumé :
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Les résultats des recherches menées sur l'échec scolaire montrent que des enfants issus des milieux défavorisés réussissent moins bien que les autres. Pourtant, certains réussissent, et à la suite de B. Cyrulnik, on nomme cette capacité de réussite dans des conditions difficiles, la résilience. Cette problèmatique est analysée ici dans la perspective écosystémique dont la spécificité réside dans la manière d'appréhender le problème scolaire, en prenant en compte les différents systèmes en interaction dans lesquels l'enfant évolue, ces systèmes vont influencer le développement de l'enfant qui réciproquement agit en retour sur eux. Cette revue de questions permet de conforter l'idée d'une pluralité de facteurs de risque et de protection intervenant dans l'adaptation scolaire. Il ressort des travaux réalisés que la résilience est déterminée par de multiples variables et qu'elle n'est pas acquise une fois pour toutes. Un facteur, désigné comme à risque, peut agir différemment en fonction des individus et selon les périodes du développement.
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