Résumé :
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Y a-t-il la place pour une réflexion politique sur le médico-social dans une direction des affaires sanitaires et sociales (DRASS) ? A l'exemple de la région Provence Alpes Côte-d'Azur (PACA), on observe une disparité importante des enveloppes budgétaires entre médico-social et sanitaire, variation de 1 à 10 (2 milliards contre 20 milliards). Cet écart a le plus souvent justifié le surinvestissement des services (DDASS-DRASS puis ARH) sur le sanitaire. A tout le moins, il a induit une priorité du travail, notamment des médecins inspecteurs, sur le sanitaire. L'évolution législative conforte cette position ; la mise en oeuvre des ordonnances a consacré la séparation des deux secteurs : non-fongibilité des enveloppes sanitaire et médico-sociale. La disparition d'une gestion locale (départementale puis régionale) des enveloppes médico-sociales au profit de décisions budgétaires nationales ciblées sur des handicaps, a laissé aux services déconcentrés le rôle d'instruction de dossiers et de transmission au niveau national, sans maîtrise des choix et des priorités.
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