Résumé :
|
Qu'ils soient paraplégiques ou non, les jeunes handicapés en fauteuil roulant expriment de plus en plus souvent des sentiments de peur et d'inhibitions dans leurs relations affectives. Ils se plaignent de plus en plus fréquemment d'être regardés de façon curieuse et de recevoir de la part des personnes valides plus de pitié qu'ils n'aimeraient en avoir. Leur confinement en fauteuil roulant est significativement lié à ces phénomènes, à l'inverse de l'âge, du sexe et des paramètres pathologiques. Ces résultats plaident pour la nécessité de procurer à ces handicapés une aide psychosociale au cours de leur réadaptation, en particulier chez les jeunes non paraplégiques.
|