Résumé :
|
Le souci militant des parents a fait reconnaître l'autisme comme un handicap et non une maladie psychiatrique, et l'attitude médicale s'est détournée de la psychopathologie au profit des données biologiques. Le choix thérapeutique est important entre la ségrégation qui permettrait de mieux soigner les patients en les regroupant et l'intégration qui ne les couperait pas du monde. On a assisté à une évolution des institutions, en particulier des hôpitaux de jour, vers une prise en charge des enfants au plus jeune âge possible, vers une place plus importante faite au travail avec les parents.
|