Résumé :
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Le plus grand obstacle à l'intégration des enfants handicapés est moins leur handicap que l'importance du vécu subjectif de leur déficience, et donc de la très grande relativité du sentiment d'être handicapé. Pour l'auteur, l'enfant ne naît pas handicapé, mais le devient progressivement au contact de l'environnement qui lui renvoie une image tronquée ou hostile de lui-même. De plus, l'enfant déficient risque de périr physiquement sous le coup des investigations de la médecine prédictive. Il risque de perdre son identité en voulant survivre au bouleversement affectif de sa famille devant son anormalité. Enfin, il risque de périr psychologiquement dans le système scolaire ordinaire, dans le monde du travail ou dans ses rencontres avec les autres.
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