Résumé :
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L'écriture des travailleurs sociaux a évolué depuis la déconcentration des services de l'ASE et la réforme des annexes XXIV. Elle reste cependant inspirée par les modèles qui se sont institués dans les années 60 lorsque les professions sociales ont voulu affirmer leur technicité. Dans la réalité de ce qui se donne aujourd'hui à lire, on constate souvent un conglomérat disparate de justifications, de renseignements, de descriptions sommaires, d'impressions subjectives présentées comme des faits et des faits présentés comme incontestables. L'auteur considère qu'il faut réhabiliter la subjectivité dans l'écrit mais sans pour autant se dérober aux exigences de validation et de légitimation rationnelle.
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