Résumé :
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Dès les premières mesures du largo de Clérambault, joué au violon par l'auteur (qui est psychiatre psychanalyste), Annabelle, qui est hospitalisée en réanimation pédiatrique, réagit, inerte, les yeux clos, son corps immobile relié à la machine lui permettant de respirer, elle n'a rien indiqué dans un premier temps, lorsque la parole lui a été adressée. Au son du violon, qu'elle a déjà entendu dans le dortoir de l'institut médicopédagogique où elle réside en raison d'une encéphalopathie sévère, Annabelle a donc réagi. Comme elle l'a pu : des sécrétions mousseuses ont débordé soudainement et en abondance de la canule d'intubation. Contre toute attente, Annabelle est sortie de l'hôpital. De retour à l'IMP, elle a créé, sur un xylophone, sa propre musique.
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