Résumé :
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La désinstitutionnalisation des malades mentaux présente des avantages et des inconvénients. L'auteur les rappelle, soulignant que si le temps d'hospitalisation a baissé, le nombre d'hospitalisations a augmenté de 31% en dix ans. Et que dire de la désinstitutionnalisation des gens de la rue, dont on estime qu'un tiers d'entre eux seraient psychotiques. Enfin, la nécessaire décentration des soins ne doit pas être synonyme de manque de soin, et la chronicité de la maladie ne disparait pas avec la désinstitutionnalisation.
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