Résumé :
|
L'auteur rapporte ce que l'on peut connaître des pratiques sexuelles en général, en hôpital psychiatrique ou en prison (institutions totales selon GOFFMAN). Puis il montre que la norme principale qui régit l'activité sexuelle, le couple, ne s'applique pas aux personnes handicapées mentales vivant en institution. Vivre en couple hétérosexuel reste difficile, voire même impossible dans le cadre des établissements. Les organisations institutionnelles de la sexualité ne s'opposent pas à la pratique d'autres formes d'activités sexuelles comme la masturbation ou les relations homosexuelles, dans la mesure où elles n'incluent pas la potentialité de la procréation. Les personnes handicapées mentales restent ainsi globalement exclues de la vie en couple et de la procréation.
|