Résumé :
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En partant d'une expérience clinique de groupes hebdomadaires axés sur la danse-thérapie et le dialogue corporel auprès de populations autistes, ou avec déficience mentale sévère, ou polyhandicapées, les auteurs situent les cadres théoriques, les objectifs et les méthodes de cette pratique qui engage une relation corporelle directe. L'évolution de trois groupes sur trois mois est analysée, et mise en relation avec les données fondamentales exposées au début du texte. La dynamique institutionnelle est également considérée. La danse-thérapie apparaît comme un temps de pratique ludique qui dynamise l'équipe soignante et offre un espace qui privilégie la relation hors de toute visée performante, bien qu'on observe chez les participants des évolutions nettes, tant sur le plan moteur que relationnel et expressif.
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