Résumé :
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La surmortalité en psychiatrie par comparaison avec la population générale est prouvée depuis longtemps. Avant l'arrivée des antibiotiques, cette surmortalité était principalement due aux maladies infectieuses entraînées par la promiscuité dans les hôpitaux psychiatriques. Actuellement, elle est due principalement au suicide, même si certaines causes telles que les maladies respiratoires cardio-vasculaires et cérébro-vasculaires sont encore surreprésentées. Actuellement, en France, il n'est pas possible d'étudier un secteur spécifique concernant la mortalité des patients psychiatriques. En conséquence, l'unité de recherche 513 de l'INSERM (Paris) a décidé de conduire un projet de recherche spécifique sur la mortalité des patients psychiatriques.
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