Résumé :
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Si l'on a coutume de faire le maximum pour permettre à un adulte devenu handicapé moteur de retrouver une vie sexuelle, ou tout au moins de pouvoir procréer, il en va différemment de la personne déficiente motrice de naissance à qui il est demandé de bien vouloir sublimer tout penchant vers la sexualité. Dix-neuf entretiens conduits auprès d'hommes et de femmes handicapés permettent à l'auteur d'écrire que le désir et la satisfaction physiques apparaîssent généralement secondaires chez les personnes interviewées. La relation affective, si elle est l'acquis essentiel des couples, est espérée par neuf célibataires sur douze.
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