Résumé :
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Une convergence remarquable des taux de mortalité infantile s'observe pour tous les groupes sociaux. Ce sont les catégories sociales qui connaissaient les taux de mortalité infantile les plus élevés qui ont enregistré les plus fortes baisses. La majeure partie de cette baisse se situe dans la période néonatale (mortalité du premier mois), ce qui atteste du rôle de protection du système de soins. Au total, si les enfants d'ouvriers constituent toujours le groupe le plus défavorisé, les enfants des cadres supérieurs et des professions libérales ont cédé la première place à ceux des professions intermédiaires. Les différences sociales de la mortalité infantile reposent désormais moins sur l'appartenance à un groupe socioprofessionnel que sur l'origine étrangère des parents.
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