Résumé :
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C'est au terme d'un long apprentissage du pouvoir de la pensée et de sa limite dans le rire que l'enfant découvre habituellement l'humour. Cependant l'enfant confronté non pas seulement au banal ennui, incapacité d'imagination et de sollicitation de l'autre, mais à la dépression, peut avoir recours à l'humour par anticipation de compétence. Cette hypothèse est illustrée par plusieurs situations cliniques en CMP et CATTP mettant en oeuvre la différence entre humour et comique, l'élaboration des représentations et l'expérimentation de la solitude qu'ouvrent l'humour. L'humour, qui ne saurait être prescrit, peut en revanche être cultivé dans les structures de soins.
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