Résumé :
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Corollaire de la maladie, c'est parfois la prise en charge médicale et plus précisément l'acte salvateur que peut constituer une greffe, les effets secondaires d'une chimiothérapie lourde, la séparation prolongée du milieu familial que peut imposer l'hospitalisation d'un enfant, qui prendront valeur traumatique. Les conséquences psychologiques risqueront de n'apparaître que dans cet après-coup plus lointain et ce d'autant plus dramatiquement que la méconnaissance, voire le déni par l'entourage (famille et corps médical) du caractère potentiellement traumatique d'une intervention salvatrice ne permet pas -en particulier quand existe un enjeu vital- d'anticiper et de prendre en charge les conséquences psychopathologiques ultérieures.
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