Résumé :
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La prise en charge du handicap dans la société algérienne occupe une place modeste dans la hiérarchie des préoccupations de santé élaborée par des décideurs. La naissance d'un enfant handicapé provoque dans ces conditions un comportement de fuite et de repli social. Le fatalisme, caractéristique des sociétés musulmanes, donne une illusion de tolérance qui dissimule une résignation entretenue par une conviction, imposée de l'extérieur, d'apurer une dette et par un vécu de mise à l'épreuve divine de leurs croyances religieuses.
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