Résumé :
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On a pu croire qu'à l'issue d'un début de siècle où la priorité était donnée à la description des symptômes et syndromes, les cinquantes dernières années avaient été vouées à l'action : sociale, institutionnelle, psychothérapeutique ou de prescription médicamenteuse. A tel point que l'apparition d'échelles standardisées et anonymes ont pu faire croire à la mort de la clinique. Et pourtant, il n'est est rien. Le renouvellement de la psychiatrie française souligne la renaissance dynamique des préoccupations cliniques à travers un intérêt pour la recherche clinique, l'analyse clinique multidisciplinaire et multifactorielle, l'intérêt pour de nouveaux champs de la clinique.
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