Résumé :
|
L'aide sociale, restructurée par la décentralistion, et nourrie par la crise et les droits nouveaux, a connu un net développement au cours des dernières années. L'aide sociale à l'enfance (ASE) occupe, de loin, la première place des dépenses départementales (38,4% du total), le second poste étant constitué de l'aide aux personnes handicapées (27,8%). Pour la première fois en 1992, les charges d'insertion des bénéficiaires du RMI ont été estimées : au niveau national les dépenses s'élèvent à près de deux milliards de francs (soit près de 3,6% de l'aide sociale départementale) avec des ratios très variables d'un département à l'autre.
|