Résumé :
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S'interroger sur le devenir des enfants confiés à l'Aide sociale à l'enfance, c'est s'intéresser aux pratiques professionnelles. Ce qui légitime la séparation et le placement, c'est l'espoir d'un mieux être, de permettre à l'enfant de grandir, d'échapper à la répétition transgénérationnelle, bref d'accéder à un futur plus ouvert grâce, notamment, à une scolarité la meilleure possible. L'auteur rend compte d'une étude conduite auprès de 502 enfants confiés à l'Aide sociale à l'enfance où il apparaît que le quart de ces enfants, scolarisés du primaire à la terminale, poursuivent une scolarité conforme à leur classe d'âge.
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