Résumé :
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D'après l'étude longitudinale d'un échantillon de 114 enfants à haut risque neurologique hospitalisés à la naissance en unité de soins intensifs au département de pédiatrie de Padoue, suivis et évalués après la sortie de l'hôpital, les auteurs s'interrogent sur quelles séquelles psychiques on aurait pu prévoir et à partir de quel âge, et sur l'opportunité d'une aide psychologique à l'enfant et/ou aux parents, et à partir de quel moment. Ayant étudié le type d'interaction mère-enfant et familiale et la structure de la mère en plus du développement psycho-affectif des enfants, on arrive à la conclusion que les indications d'interventions psychothérapiques sont limitées, étant donné les besoins des parents de faire face eux-mêmes aux problèmes de l'enfant, tandis que des formes d'écoute, de conseil et éventuellement de rééducation apparaissent plus indiquées.
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