Résumé :
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Vingt-huit enfant transplantés (coeur et coeur-poumons) âgés de quatorze jours à quatorze ans au moment de la transplantation ont subi un bilan psychologique (test de niveau intellectuel, test projectif, entretiens), quelques-uns avant la transplantation, tous plusieurs fois après. En ce qui concerne leur développement cognitif, il ne semble pas que celui-ci présente de particularité, ni qu'il ait été modifié par la transplantation. La proportion, cependant, de QI inférieurs à la moyenne est plus importante chez les enfants transplantés que dans la population générale. Ce fait paraît devoir être imputé au milieu socio-culturel plutôt qu'à la maladie ou à la transplantation.
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