Résumé :
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La presse présente deux figures fortement opposées du psychiatre : celle du bon psychiatre, qui entend la souffrance et la soigne, ou conseille le lecteur ; cette image est très personnalisée et domine dans la presse magazine. Une autre image dépersonnalisée derrière le titre d'"expert", ou le renvoi à la "psychiatrie", surgit dans les quotidiens à l'occasion des procès. Le psychiatre peut y être un mauvais psychiatre non plus parce qu'il enferme des fous dans un asile inhumain mais parce qu'il peut laisser en liberté des assassins en puissance.
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