Résumé :
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Plusieurs grandes études, menées en Europe et aux Etats-Unis depuis une vingtaine d'années, montrent que le devenir au cours du vieillissement des sujets considérés comme schizophrènes est hétérogène. 20% des malades sont considérés comme "guéris", 30 à 40% sont améliorés, 6 à 20% seulement présenteraient une symptomatologie plus sévère qu'au début de leur maladie (selon les critères d'évolution de BLEULER et CIOMPI). Le réseau social de ces malades est plus faible que celui rapporté par des gens normaux et diminue avec l'âge. Les relations avec leur environnement immédiat sont souvent assez stables et relativement calmes.
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