Résumé :
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Pour les 22 cas étudiés, on envisage le devenir socio-professionnel et clinique avec une appréciation par l'utilisation de la classification française des troubles mentaux de l'enfant et de l'adolescent (classification de MISES). Les résultats nous paraîssent variables en raison de la multiplicité des facteurs en cause que nous détaillons. Ainsi, ces résultats vont à l'encontre des thèses attribuant une évolution déficitaire exclusive de l'autisme : les profils d'évolution relevés s'étagent sur toute une gamme de pathologies : certains présentent des troubles de la personnalité (6 cas), d'autres sont dans un registre psychotique prédominant (5 cas) ou partiel (3 cas de dysharmonie psychotique), et d'autres cas dans la déficience intellectuelle prédominante (8 cas). Aucun cas de schizophrénie n'est retrouvé, ni de névrose typique, ni d'arriération avec grabatisation. Par contre nous relevons dans pratiquement tous les cas des perturbations intra-familiales. Nous essayons ensuite de comparer nos résultats avec des études similaires, en soulignant la divergence de ces résultats que nous analysons.
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