Résumé :
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Sylvie RIVAL, infirmière, nous fait part de sa réflexion quant à l'accompagnement de fin de vie de patientes démentes. Donner des soins qui ne peuvent plus guérir repose la question de l'identité soignante, des étiquettes cliniques et des services mouroirs. Les repères théoriques, s'ils se révèlent indispensables, soulignent pourtant que le soin ne relève pas uniquement de connaissances théoriques, mais aussi d'une nécessaire réflexion sur une pratique contingente. Reste à trouver la forme de la relation avec le soigné quand le langage, incohérent ou inexistant, crée la rupture de la communication.
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