Résumé :
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Une étude épidémiologique a été réalisée en 1987 auprès de 254 personnes impliquées dans un attentat survenu sur le territoire français après le 1er janvier 1982. Environ 40 % des victimes ont été gravement blessées et autant ne l'ont pas été du tout. Au plan psychologique, c'est la prévalence du syndrome de stress post-traumatique (SSPT, 18,1 %) qui est le fait marquant au sein de cette population civile. Une relation existe entre la gravité des lésions physiques et la fréquence du SSPT. Pour les victimes gravement blessées, le ratio de prévalence est de 3,1 (2,8-3,4). Présentés devant les administrateurs du Fonds d'indemnisation des victimes, ces résultats ont contribué à l'adoption d'un barème original. Les conditions de l'utilisation de ces résultats sont discutées.
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