Résumé :
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Article réalisé à partir d'une enquête de l'INSEE effectuée de 1986 à 1988. On dégage une corrélation entre la proximité du marché du travail et l'état sanitaire des enquêtés. Ainsi, plus on s'éloigne durablement du marché du travail, plus l'état de santé (perception par la personne de son état de santé) apparaît dégradé : 57% des chômeurs de longue durée déclarent un bon ou tès bon état de santé contre trois quarts des chômeurs récurrents et 85% des individus occupant continûment un emploi. Dans le même sens, on observe que la reprise d'emploi ou l'obtention d'un stage, suite à une période de chômage, s'accompagne de la perception par les enquêtés d'une amélioration de leur état de santé. Tout fonctionne comme si la reprise d'emploi constituait un "plus" mais dont l'impact restait de relativement courte durée. En revanche, on ne remarque pas de relation directe entre durée de chômage et dégradation cumulative de la santé. L'aggravation de l'état de santé apparaît en début de période de chômage, mais sans que l'on observe d'approfondissement de ce phénomène sur la durée.
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