Résumé :
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Après avoir retracé quelques étapes du passage de l'assistance publique à l'action sociale, et ensuite des attitudes et des politiques vis-à-vis de l'enfance ("Le social aux prises avec l'histoire", vol. 1, mai-juin 1989 et vol. 2, mars-avril 1990), les deux revues -Vie sociale et Cahiers de recherche sociale- continuent d'explorer l'histoire du social qui, sous le terme "question sociale", a dominé tout un siècle. Des études, précises et neuves, montrent la diversité des solutions. Nombreux sont ceux, doctrinaires et praticiens, qui souhaitent "améliorer le sort matériel et moral des classes laborieuses". Leurs efforts se traduisent dans l'entreprise, dans la ville, dans l'élaboration du droit social. Pour beaucoup, l'essentiel est de protéger des hommes démunis devant la maladie, l'accident de travail, la vieillesse. Caisses d'épargne, caisses de retraites, mutuelles, assurances se créent. Dans cette lente émergence, les conceptions divergent, sur le rôle de l'Etat, sur la logique assurantielle, sur la conception mutualiste, sur la gestion des institutions sociales par les ouvriers eux-mêmes. Ce sont là des problèmes qui dominent encore nos débats actuels sur la protection sociale.
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