Résumé :
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Les centres d'actions thérapeutiques à temps partiel qui accueillent des enfants scolarisés, représentent des outils irremplaçables dans certains cas. Mais ils posent de difficiles problèmes de fonctionnement, centrés autour de la place respective de l'école et des soins à apporter à l'enfant. Les auteurs présentent ici deux observations de prise en charge, l'une ayant abouti à une rupture thérapeutique et l'autre se poursuivant encore aujourd'hui. Il y apparaît clairement que la mise en place de la démarche thérapeutique nécessite une relation très proche avec l'école en général (réseaux d'aides psycho-pédagogiques, directrice, enseignants) qui, si on veut être efficace, doit soutenir le projet auprès des familles, souvent réticentes, dans un premier temps, à accepter de reconnaître la pathologie de l'enfant. Les difficultés complexes de cette étroite collaboration sont évoquées autour des deux observations (respect du secret médical auprès des enseignants, besoin de reconnaissance du rôle actif des enseignants, vécu d'exclusion de ceux-ci avec risques de désinvestissement de l'enfant).
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