Résumé :
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"La plupart des usagers de fauteuils roulants ne peuvent atteindre à l'ergomètre ou au pédalier des performances cardiovasculaires régulières. Par ailleurs, l'usage courant du fauteuil roulant, obligeant lors du contournement des meubles ou d'autres obstacles des poussées courtes et subites, nécessite des dépenses d'énergie. Nous avons mis au point une méthode de mesure de la mobilité en fauteuil roulant à l'aide d'un circuit expérimental présentant des sinuosités variables. Cette méthode est présentée dans cet article. Parmi les paramètres de la mesure de mobilité, il y a : l'éloignement, le temps requis, les pauses, les pouls à l'acmé et à la fin de l'effort (enregistrés à l'aide d'un monitor portable), le temps nécessaire à restabiliser les pulsations -la fatigue ressentie mesurée à l'aide de l'Echelle de Borg. La vitesse moyenne et la dépense physiologique de la propulsion du fauteuil roulant (PCWP) ont été mesurées et rapportées aux différences entre les pulsations maximales et minimales divisées par la vitesse moyenne. La généralisation de l'essentiel de la méthode a été prouvée par l'application à des volontaires non handicapés. Il a aussi été démontré que le test est fiable par une vérification sur un échantillon constitué au hasard de personnes handicapées. Il a également été utilisé pour une étude sur des volontaires non handicapés pour comparer les fauteuils roulants classiques et les nouveaux modèles de fauteuils à manette ou à balancier. La méthode décrite semble représenter une méthode précise et objective pour évaluer la propulsion des fauteuils roulants et être adaptée aux personnes handicapées. Elle peut aussi fournir une base pour des études comparatives des différents modes de propulsion en fauteuil roulant."
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