Résumé :
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On présente aux employés d'une entreprise grenobloise un dossier comprenant trois questionnaires supposés correspondre à trois personnes fictives. Le premier questionnaire est rempli de façon systématiquement interne, le second de façon externe, le troisième de façon à la fois interne et externe. Les sujets examinent le dossier et formulent un jugement sur la réussite professionnelle des trois personnes fictives. "Les résultats montrent : 1/l'intervention massive de la norme d'internalité dans les jugements sur la valeur professionnelle, les personnes connues par des réponses internes étant systématiquement mieux jugées que les autres ; 2/la non sensibilité de cet effet primaire à la culture d'entreprise, au rang hiérarchique et au sexe ; 3/qu'au sein des réponses internes, les réponses en termes de traits sont plus normatives que les réponses en termes d'intentions ; 4/que, contrairement à ce qui avait été observé dans le domaine de l'évaluation pédagogique, l'externalité n'est pas stigmatisée, les salariés préférant un "externe" à une personne fictive exhibant les deux types de réponses."
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