Résumé :
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"La première enquête nationale menée en France auprès des victimes s'est surtout attachée à les étudier comme acteurs sociaux situés, gérant leur situation depuis une certaine position sociale, sur la base de certains intérêts, au moyen de stratégies données. Explorant des types de victimation très diversifiés, elle a donné lieu à une série d'analyses comparatives qui ont fait ressortir : - qu'entre victimes et institutions pénales, l'articulation se fait mal : le cas ordinaire est soit la plainte non élucidée, soit l'absence de plainte; - que selon la victimation, tout dans les situations et les réactions varie et que même à victimation égale, les victimes réagissent diversement; - qu'en conséquence les politiques visant les victimes devraient prendre acte de cette diversité. C'est peut-être ainsi que la justice pénale pourra recouvrer une nouvelle légitimité."
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